Me voici donc parti, accompagné de deux collègues, à Paris porte de Versailles pour une visite du salon Rétromobile. C'est devenu une tradition pour nous d'aller voir quelques belles carrosseries appareil photo dans une main et bière pression dans l'autre : de vrais touristes !
A peine nous avions fait quelques pas dans le hall principal que nous tombons sur le patron. Le patron, c'est un homme d'âge mûr passionné et connaisseur en terme d'automobile en qualité de pilote, mécanicien et même constructeur de véhicule de course. Le patron fait acte de présence sur le salon depuis maintenant trois jours et il en a un peu marre. Le patron nous confie qu'il ne reconnais plus le milieu de l'auto de collection, que tout le business autour de l'ancienne est devenu totalement incontrôlable et que les passionnés, les vrais, n'arrivent plus à suivre avec leurs modestes moyens. Le patron a malheureusement raison car sur la belle moquette rouge de Rétromobile, on ne trouve quasiment plus que des voitures inaccessibles. C'est compréhensible pour les modèles rares et en parfait état, mais pas vraiment en ce qui concerne les tas de rouille informes à plusieurs millions d'Euros ou les voitures de grande production dont les prix s'envolent sans que personne ne comprennent pourquoi.
Le patron, c'est monsieur tout le monde : il aime boire un coup, tailler la bavette avec les vieux comme les jeunes, bricoler le week-end et ne semble pas vraiment intéressé par les dernières godasses à la mode ou savoir combien il peut tirer de sa vieille bagnole qui rouille au fond du jardin. Le patron est bien différent de ces gens aux cheveux gominés qui portent des doudounes matelassées hors de prix alors qu'il règne dans le hall une chaleur étouffante ou qui se permettent de fumer un énorme barreau de chaise en intérieur sous prétexte qu'ils sont riches donc, il peuvent.
Le patron, il connait la valeur des choses, il sait ce que représentent les centaines d'heures de travail penché sur une vieille auto... Le patron est une espèce en voie d'extinction dans la jungle de Rétromobile.
C'est donc avec un sentiment mitigé que l'on débute notre visite de cette 42ème édition de Rétromobile. C'est vrai que les stands de gros négociants ou maisons de vente aux enchères ont colonisés les allées du salon, mais c'est aussi grâce à eux que l'on peut observer de près des véhicules mythiques dont l'occasion de les admirer n'est que très rarement donnée. Il ne faut pas oublier que derrière ces grosses enseignes, il y a des dizaines d'artisans de grande valeur qui entretiennent ces superbes mécaniques ou restaurent avec talent de vieilles gloires d'antan. Il y a donc plein de belles choses à voir et histoire de se mettre un peu de baume au cœur, nous commençons par aller jeter un œil à l'attraction principale de cette année, les voitures stars de la catégorie reine en rallye dans les années 80 : Le mythique groupe B !
A peine nous avions fait quelques pas dans le hall principal que nous tombons sur le patron. Le patron, c'est un homme d'âge mûr passionné et connaisseur en terme d'automobile en qualité de pilote, mécanicien et même constructeur de véhicule de course. Le patron fait acte de présence sur le salon depuis maintenant trois jours et il en a un peu marre. Le patron nous confie qu'il ne reconnais plus le milieu de l'auto de collection, que tout le business autour de l'ancienne est devenu totalement incontrôlable et que les passionnés, les vrais, n'arrivent plus à suivre avec leurs modestes moyens. Le patron a malheureusement raison car sur la belle moquette rouge de Rétromobile, on ne trouve quasiment plus que des voitures inaccessibles. C'est compréhensible pour les modèles rares et en parfait état, mais pas vraiment en ce qui concerne les tas de rouille informes à plusieurs millions d'Euros ou les voitures de grande production dont les prix s'envolent sans que personne ne comprennent pourquoi.
Le patron, c'est monsieur tout le monde : il aime boire un coup, tailler la bavette avec les vieux comme les jeunes, bricoler le week-end et ne semble pas vraiment intéressé par les dernières godasses à la mode ou savoir combien il peut tirer de sa vieille bagnole qui rouille au fond du jardin. Le patron est bien différent de ces gens aux cheveux gominés qui portent des doudounes matelassées hors de prix alors qu'il règne dans le hall une chaleur étouffante ou qui se permettent de fumer un énorme barreau de chaise en intérieur sous prétexte qu'ils sont riches donc, il peuvent.
Le patron, il connait la valeur des choses, il sait ce que représentent les centaines d'heures de travail penché sur une vieille auto... Le patron est une espèce en voie d'extinction dans la jungle de Rétromobile.
C'est donc avec un sentiment mitigé que l'on débute notre visite de cette 42ème édition de Rétromobile. C'est vrai que les stands de gros négociants ou maisons de vente aux enchères ont colonisés les allées du salon, mais c'est aussi grâce à eux que l'on peut observer de près des véhicules mythiques dont l'occasion de les admirer n'est que très rarement donnée. Il ne faut pas oublier que derrière ces grosses enseignes, il y a des dizaines d'artisans de grande valeur qui entretiennent ces superbes mécaniques ou restaurent avec talent de vieilles gloires d'antan. Il y a donc plein de belles choses à voir et histoire de se mettre un peu de baume au cœur, nous commençons par aller jeter un œil à l'attraction principale de cette année, les voitures stars de la catégorie reine en rallye dans les années 80 : Le mythique groupe B !