Lorsqu'il y a quelques temps, la nouvelle de la fermeture définitive du circuit d'Hiland Raceway tombe, c'est la déprime parmi tous les amis français et japonais qui ont côtoyés, de près ou de loin, ce mythique circuit et les fameux événements qui y sont organisés.

C'est alors que l'info est relayé sur Facebook (pour une fois cette saloperie aura servi à quelque chose d'utile...) qu'une dernière grosse journée piste est organisée par le "sensei" qui hantent les lieux depuis des lustres, Kawasaki-san, épaulé par le magazine Rev Speed. Une journée comme celle-ci, il y a en a eu des tas par le passé, mais cette fois, c'est bien la dernière, et ce sera mémorable.

L'idée germe alors de participer à cette grande fête, le timing est serré, le budget encore plus, et il faut se décider très vite. On ne vit qu'une fois bon dieu ! Tirons-nous d'ici et allons rejoindre les copains à Sendai !
 Après quelques messages échangés, le projet prend forme, nous serons deux à voyager par avion, moi-même et le célèbre buzzeur malgré lui (vraiment ?) Georges "papot's garage" alors que de son côté, John, le tombeur du Kansai, fera la route depuis Osaka pour rejoindre la fiesta à bord de sa mamie Ferrari.

Pour nous tous, c'est une nouvelle aventure qui s'annonce !

Commençons par la traditionnelle photo de l'"aile d'avion" sans laquelle un carnet de voyage ne peut débuter, puis par le plateau repas, avec papates de Lyon s'il vous plait !

  Pour les infos de vol, on repassera... Espérons que dans le cockpit, les instruments sont plus précis !
L'avion fait escale à Doha au Qatar. Le hall est immense, et complètement vide, a part bien sûr les boutiques de luxe et une sorte de grande statue représentant un ours en peluche mort, transpercé par une lampe de bureau... Si il y a un message caché derrière cet oeuvre, difficile de la découvrir.



Voilà quelques minutes que nous sommes ici que j'ai déjà quatre monnaies différentes dans le porte-feuille ! Hélas, a part manger et boire, il n'y a rien à faire dans ce terminal... Pas une salle de jeu, pas une télé, rien !
Bien sûr pour le repas, nous décidons de nous délecter des spécialités locales, à savoir un hamburger chez Burger King !
 Après avoir testé toutes sortes de bonbons lors des voyages précédents, décision est prise cette fois de découvrir les boissons !
Retour dans l'avion pour la seconde partie du voyage. Un kit "sommeil" est offert, mais il ne servira pas tellement, impossible de dormir !
Une fois arrivé à l'aéroport de Tokyo Narita, nous empruntons le train Narita Express (NEX). Celui-ci à un design particulièrement original, tout à fait dans le style mecha type Gundam. A partir de ce moment, J'ai un peu honte de l'avouer, une passion va commencer à naître en moi pour les trains japonais...
 Ce train est assez bien élaboré, avec compartiment pour les bagages et service à bord, par exemple pour se restaurer ou prendre un verre.


Comparons maintenant le Narita Express japonais et le RER B français, qui font tout deux la liaison entre la capitale et l'aéroport.

L'intérieur du NEX :
L'intérieur du RER :
Les assises du NEX :
Les assises du RER :
L'affichage du NEX (Les infos importantes sont relayées sur écran, comme les horaires des prochains vols, la météo ou les news du monde.) :
L'affichage du RER (nique ta mère, les keufs, la société, les batards, nique tout quoi...) :
Alors c'est vrai, le billet pour le NEX, c'est deux fois plus cher que le RER. C'est un budget non négligeable c'est sûr, mais franchement, c'est le jour et la nuit, et je pense que la grande majorité des touristes arrivant en france payeraient sans problème le double pour voyager dans un train un peu mieux que dans un vieux RER crasseux et pas tellement sécurisé.

Pour communiquer, nous utiliserons un boitier Wi Fi / 4G de location. C'est très pratique, on le récupère à la poste de l'aéroport, et lors du départ, on fourre tout le matos dans une enveloppe fournie et on balance ça dans n'importe quelle boite aux lettres pour le retour. (Merci à Mathieu au passage pour l'astuce !)


Pas le  temps de manger dans un beau resto (pas tellement le budget non plus !), direction le convini pour le premier repas nippon ! Pour ma part, ce sera un Okonomiyaki et une bonne bière légère Asahi.

Pour la première nuit à Tokyo, ce sera un capsule hôtel ! Pas de chambre ici donc, mais des sortes de capsules individuelles digne de la NASA dans laquelle on peut dormir a peu près correctement pour pas très cher. On se sent un peu comme un lapin dans un clapier mais bon, c'est assez fun !



L'équipement est un peu dépassé, mais donne à la capsule un petit air 2001 l'odyssée de l'espace vraiment cool ! Bien sûr, tout fonctionne parfaitement et tout est très propre.


Le problème de la perte de clefs (qui servent au casier où l'on laisse ses affaires) à été réglé avec l'ajout d'un gigantesque porte-clé, impossible de l'égarer !
La salle de bain est commune, et sans cloisons... Tout le monde à poil et tous ensemble ! C'est un peu déroutant au départ, mais on s'y fait... Il règne tout de même une ambiance un peu gay avec tous ces hommes nus dans les vapeurs d'eau... Pas très fan pour ma part !
Tout est mis à disposition, savon, gel, brosse à dents... On peut aussi faire sa lessive ou faire une pause massage dans un fauteuil dédié.

Un bain publique est bien-sûr présent, dans le style traditionnel des Onsen. Pas question de plonger directement dans le bain, on doit se laver consciencieusement au préalable, et n'entrer sans aucuns vêtements, pas même une serviette. L'eau est effectivement violette, pourquoi ? Mystère...
Une fois propre et relaxée, on enfile un pyjama et des chaussons jetables, on prend une bonne boisson fraîche, et on file au pieu. Demain, on quitte la capitale ennuyeuse pour une vraie ville accueillante, Sendai !