Nous avions prévu de faire tout un tas de trucs pour notre visite de San Sebastiàn en Espagne mais la météo, vraiment mauvaise, en décidait autrement.
Avant d'entrer tout de même dans le récit de cette journée écourtée, voici un conseil que j'avais reçu sur le stand de l'Espagne au salon du Tourisme de Paris : "N'entrez pas dans San Sebastiàn en voiture, c'est un enfer pour se garer". L'idée, c'est donc de prendre le train à partir d'Hendaye avec la compagnie ferroviaire Euskotren. C'est une solution plutôt intéressante pour gagner du temps, d'autan que le billet aller-retour ne coûte que 5,10 Euros.
Il ne pleuvait pas encore lors de notre arrivée dans la ville qui dès la sortie de la gare se révèle charmante. Les rues sont propres, calmes et fleuries. C'est très sympa !
Il y a deux belles balades à faire dans la ville : l'une à l'Est sur le Monte Urgull et une autre à l'Ouest au Monte Igueldo. Nous choisissons de commencer par la première mais avant ça, il faut prendre des forces et rien de mieux pour ça que de faire étape dans l'un des très nombreux bars à tapas (ou pintxos) situés dans la vieille ville et plus particulièrement dans le quartier du 31 de Agosto Kalea. Pour être honnête, c'est assez touristique et moyennement authentique, mais les prix sont correctes et les établissements sont très accueillants.
En général, on commande à boire comme dans un bar classique et on demande une assiette pour se servir soi-même en pintxos froids. Pour le reste et notamment les tapas chaudes, on demande à la serveuse qui les réchauffent avant de les servir. Il y en a pour tous les goûts et la plupart des spécialités sont confectionnées avec des ingrédients locaux. Tout ça est très calorique mais absolument délicieux ! De plus, consommer les pintxos se révèle très conviviale et puisque les portions sont petites, cela permets de découvrir toute une palette de saveurs nouvelles.
Pour bien digérer, rien de tel qu'une petite randonnée ! Direction le Monte Urgull dont l'ascension n'est pas trop difficile et offre une beau panorama sur la ville et la petite île de Santa Clara. En chemin, nous avons eu quelques échanges avec les promeneurs locaux tous très accueillants et sympathiques !
Au sommet a été érigé au XIIème siècle le château de la Mota pour défendre la ville. Il est possible de déambuler entre les remparts et admirer quelques vieux canons toujours placés dans les fentes des meurtrières. Une imposante statue du Christ est aussi construite en 1950 et domine dès lors la ville du haut de ses douze mètres de haut.
La pluie, glaciale, s'étant invitée lors de la redescente, nous nous sommes alors résignés à annuler la seconde balade sur le Monte Igueldo et son funiculaire. Ce sera pour une prochaine fois !
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